Lettre d'information UPP MP du 9 février 2015

LETTRE D’INFO UPP-MP 9 FÉVRIER 2015

Les 21 et 22 mars prochain, auront lieu comme chaque année les rencontres et congrès de l’UPP, moments forts durant lesquels la profession, dans sa diversité, se retrouve pour aborder les grands sujets qui nous concernent tous et influent sur la manière d’envisager

les différents métiers que recouvre la photographie.

Je profite donc de ce calendrier pour vous faire part de ma décision de cesser mes activités de représentant régional de l’UPP ainsi que de représentant au titre des syndicats d’artistes pour les comités de 1% réunis par la DRAC.

Ce choix je l’avais fait depuis plusieurs années déjà mais force est de constater que les tentatives de convoquer une assemblée régionale représentative furent toujours un échec. Il est temps aujourd’hui de laisser la place aux jeunes photographes qui souhaitent s’impliquer pour la défense de notre métier.

Il est crucial de peser de manière forte et déterminée sur les choix qui vont s’opérer, au niveau européen, pour la défense (ou non) des droits d’auteur des photographes. Il est essentiel que les membres du bureau de l’UPP, qui seront élus lors du congrès, puissent être soutenus par le plus grand nombre pour peser sur les décisions que nos ministres, députés et parlementaires européens, seront amenés à prendre.

Nous avons avec l’adoption des lois HADOPI, perdu beaucoup de terrain en ce qui concerne les cessions de droits à la presse, avec en plus une baisse significative des rémunérations des piges et droits d’auteur. La notion même de droits d’auteur, avec la multiplication des sites d’échange de photos via internet est bousculée.

Les tarifs des photographes sont de plus en plus éloignés de la réalité économique et d’une gestion saine de l’activité, à tel point que l’on rencontre un grand nombre de personnes ayant diverses activités.

Beaucoup d’entre nous ne se sentent pas concernés en prétextant :je ne travaille pas pour la presse ou bien, c’est mon agence qui gère cela, mais pourtant, tous nous nous plaignons de ces régressions dans nos droits, au même titre que les groupes de presse qui eux  ont gain de causes auprès des pouvoirs publics car eux savent depuis longtemps s’organiser et faire pression sur les décisions de nos élus.

En 10 ans nous sommes passés de 60 adhérents en Midi-Pyrénées à 25 à jours de leur cotisation (sic), c’est à dire pas grand-chose, alors que nous sommes confrontés à de nombreux problèmes professionnels, fiscaux, sociaux. Et ces 25 ne sont malheureusement pas ceux qui sont dans la « lumière » du moment. C’est la raison pour laquelle je vous demande d’adhérer, de renouveler votre adhésion afin de peser sur les décisions à venir. Les diffuseurs de nos photos soyez en certains, sont très organisés, ils savent très bien ce qu’ils veulent et si ne nous ne faisons rien, nous avons tout à perdre et des choses que vous n’imaginez mêmepas!

J’ai été heureux de m’impliquer pour la défense de nos droits et j’ai mené cette tâche avec conviction, même si la communication n’a pas toujours été suffisante. Chaque fois je suis monté en première ligne lors des conflits à résoudre, convaincu que le droit prime toujours, partout.

Le droit est pour nous mais nous ne l’appliquons pas, paradoxal non?!

De votre engagement aujourd’hui dépendra l’avenir de ce métier fabuleux qu’est la photographie. Je vous demande donc à titre individuel de reprendre le flambeau et faire en sorte que la région soit mieux représentée.

Faites entendre votre voix lors du congrès, c’est le moment.

Confraternellement.

Jacques Sierpinski

Les Nouvelles : www.saif.fr

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