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Lauréate de la 7ème bourse Laurent Troude
Fiora Garenzi, lauréate de la 7ème bourse Laurent Troude
Le jury de la Bourse Laurent Troude, destinée à soutenir des photographes de moins de 30 ans qui défendent un projet sur le territoire français, a choisi L’odeur du maquis après la pluie de Fiora Garenzi. Cette série porte sur son lien avec la Corse.
Le photojournaliste Laurent Troude (1968-2018) a travaillé toute sa carrière dans la presse. Il a commencé à 20 ans à L’Humanité avec de la photographie sociale, avant de collaborer à L'Équipe, puis à Libération en 1996 qui a été sa maison pendant plus de vingt ans. Sa photographie se remarque souvent au premier regard, vision décalée d’un événement, angles inédits, manière sans concessions et humaine de portraiturer le monde politique et ses acteurs. A sa disparition en 2018, à 50 ans, une association à son nom a été fondée pour lancer une bourse destinée à aider des photographes de moins de 30 ans avec des projets sur le territoire français.
La Bourse Laurent Troude récompense un(e) photographe d’une dotation de la SAIF et de Libération d’un total de 8000 euros, d’un droit d’entrée et d’un an d’abonnement gratuit à Divergence Images. La bourse a été remise ce 3 avril à Bordeaux en partenariat avec Cdanslaboite dans le cadre du Mois de la Photo.
Le jury était composé de :
- Laurent Abadjian, directeur photo de Télérama
- Jany Bianco-Mula, cheffe photo aux Echos Week-end
- Pierre Ciot, photographe et vice-président de la SAIF
- Alain Gerst, iconographe à Libération
- Isabelle Grattard, cheffe photo à Libération
- Albert Facelly, photographe membre de DivergenceImages
- Marion Parent, photographe et représentante de l'association Cdanslaboite
- Frédérique Rondet, ex-iconographe à Libération
- Mina Rouabah, ex-cheffe photo à Libération
Le jury a également distingué en mentions spéciales :
- « Aller sans-retour » de Bastien Carayol, sur la jeunesse à Mazamet.
- « What does it mean to be free? » de Juliette Dupuis Carle, sur l’emprise psychologique des violences conjugales.
© Crédit photo : Fiora Garenzi
A propos de la photographe :
Après un Bachelor en Photographie puis des études en langues, histoire du monde arabe
et géopolitique, Fiora Garenzi a commencé à travailler en 2018 en tant que photographe
documentaire et photojournaliste sur des projets personnels considérant les questions
sociales, culturelles et communautaires, principalement en Europe et dans les pays du
monde arabe. Parallèlement, elle travaille pour la presse et pour différentes ONG. Âgée
de 26 ans, elle fait partie du collectif Women Photograph depuis quatre ans et travaille
principalement en moyen format argentique.
Site internet : www.fioragarenzi.com
Instagram : @fioragarenzi
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